Ce projet à consister à encadrer 47 femmes veuves cheffes des ménages de Runingu et Kasambura à travers un appui en intrants des cultures maraichères et par un accompagnement technique sur les techniques de production des cultures maraichères jusqu’à leur commercialisation pour générer les revenus et leur importance dans la nutrition grâce aux éléments nutritionnels contenus dans leurs feuilles, fruits ou, bulbes. Ce projet appuiyé dinancièrement par MiiMOSA était pour une durée de 6 mois.
Histoires de succès et témoignages
• Je suis Mme. NIHASHA KISHOLERA, je suis âgée de 49 ans j’habite à Kasambura j’ai bénéficié de ce projet en recevant des intrants agricoles pour les cultures maraichères et une formation sur les techniques de production des cultures maraichères. Aujourd’hui, grâce au projet je produis les aubergines et les oignons qui me nourrissent et qui contribuent à la survie de ma famille avec mes enfants et mes petits fils. Je produis les cultures maraichères toutes saisons et ce rend un tout petit stable économiquement.
• Je suis Mme. VUMILIYA NAMATUNGO, habitante de Runingu, âgée de 36 ans je suis cheffe d’un ménage de 6 personnes dont mes 5 enfants et ma mère, je suis bénéficiaire de ce projet et ce projet contribue aujourd’hui à l’amélioration des conditions de vie socioéconomique de ma famille depuis que mon mari m’a quitté. Je cultive les choux et les oignons que je revends dans le marché de Runingu et Sange. L’argent qui provient de la production obtenue, m’aide à répondre aux besoins de ma famille et fait étudier mes enfants et une autre partie, je l’affecte aux soins médicaux et la main d’œuvre agricole. Aujourd’hui j’encourage d’autre femmes veuves de Runingu de cultiver aussi comme moi.
• Je suis Mme. LEYA NAMWEMBE, veuve de plus de 8 ans âgée de 50, j’ai bénéficié du projet et aujourd’hui je suis productrice des cultures maraichères dont les aubergines et le chou à Runingu chaque saison culturale que je vends aux marchés de Runingu et Sange et je gagne de l’argent. Je mange et je me fais soigner mo et mes petits fils. Ce projet m’a aidé à devenir autonome aujourd’hui à plus de 70% car avant le projet je dépendant beaucoup de mes enfants et mes gendres. Ça me libère de cette dépendance totale et d’ailleurs eux aussi, je leur envoi quelques légumes à Uvira et à Luvungi.
Ces témoignages illustrent l’impact transformateur du projet, non seulement en autonomisant économiquement les femmes, mais aussi en favorisant l’indépendance et la résilience au sein de leurs foyers.
Conclusion
Grâce à ces histoires inspirantes, nous voyons comment le projet d’Encadrement des Femmes Paysannes dans les Techniques Culturales des Cultures Maraîchères a apporté des changements significatifs dans la vie des femmes de Runingu et Kasambura. Cependant, notre travail n’est pas encore terminé. Nous appelons à une action continue pour soutenir ces femmes dans leur parcours vers l’autonomie économique.